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Olivier - Joyau Prismatique
Mer 18 Mai - 23:33
Olivier Cénilier
Olivier Cénilier
18
18/05/2022
Joyau prismatique
Nom / Prénom: Olivier Cénilier

Age: 29 ans

Sexe: Homme

Rang: Joyau prismatique

Groupe Désiré: Team Prisme

Description physique et mentale: Un homme raffiné, atteignant le mètre 85, prenant soin de son apparence, sans aucun doute. C’est ce qu’on remarque immédiatement au premier coup d’œil. Il entretien son corps après une enfance et une adolescence en surpoids, ne voulant revivre cela. Cheveux bruns et courts, parfois coiffés en arrière, visage rasé plutôt ovale, yeux bleutés, il est un homme à l’apparence globalement ordinaire, typiquement de Kalos. C’est plutôt par ses tenues qu’il a tendance à se démarquer.

On ressent son passé de sbire de la team Flare avec son appréciation de tenues aux couleurs chaudes, notamment orangées. Vestons, chemises, pantalons en toiles, foulards, écharpes, nœud papillons ou cravates font beaucoup parti de sa garde-robe. On notera également la présence de lunettes de soleils, de différentes couleurs selon son humeur et ses envies, quasiment toujours présentes non-loin de lui, si ce n’est directement sur son nez ou remontée sur sa tête. Il porte sinon, en intérieur généralement, des lunettes de vue lorsqu’il a besoin de faire un travail de minutie, de lire ou de passer du temps devant un écran. Autres détails, il lui arrive régulièrement de porter certains bijoux, variés, vivant pleinement son métier de joaillier de luxe. Une fleur vient parfois décorer ses vestons.

L’homme fait généralement preuve d’une démarche détendue mais réfléchie, ne cherchant jamais réellement à partir dans la vulgarité, notamment dans son langage. Un ton posé accompagnera un air plutôt sympathique, bien que cela peut finir par se révéler être parfois un peu condescendant. Il sait néanmoins faire preuve d’une attitude bienveillante mais commerciale.

S’il est aujourd’hui quelqu’un enclin à agir égoïstement et à se salir parfois les mains, il reste une personne ayant été quelqu’un de bon avant son passage dans la team Flare. Il arrive régulièrement que ce côté ressorte et qu’il vienne prêter main-forte à quelqu’un dans le besoin, à donner sans chercher de remerciements, et cela a tendance à ressortir de plus en plus souvent maintenant rentré dans la team Prisme. Il ne se prive donc aucunement selon ses envies d’agir comme il l’entend, et il peut donc être difficile de cerner s’il s’agit d’une personne éprouvant de bonnes ou mauvaises intentions à l’égard d’autrui.

Se complaisant dans un style de vie Kalosien, il adorera prendre le temps de discuter, de boire un café le temps d’un combat, de prendre soin de son style et d’apprécier différents arts, sans pour autant en pratiquer lui-même, si ce n’est la joaillerie. C’est en effet quelqu’un vivant dans un luxe certain et ayant travaillé dur pour accéder à ce métier. Il a été aidé notamment par son temps dans la team Flare à ce niveau.

L’homme n’est pas sans faille cependant, et toucher des points sensibles ou venir à bout de sa patience peut le pousser à réagir de façon déraisonnée. Doté d’une empathie certaine qui ne l’a jamais quitté, il peut vaciller face à qui saurait jouer avec ses sentiments. Ses prises de décisions peuvent également lui faire défaut, en cherchant parfois à être trop téméraire ou trop orgueilleux.

Histoire:

Un coffret en bois d’acajou fut déposé sur le comptoir d’un blanc immaculé. D’une petite pression qu’il exerça avec son index sur l’ouverture, la boîte dévoila son contenu. Unn ensemble de six pièces, six bijoux, montées chacune d’une pierre soigneusement polie.

« Vous en trouverez de toutes les couleurs pour chacun, ou presque, dans une certaine limite. Ce sont des pièces rares qui mérite un soin particulier. Je dois dire que chaque bijou me rappelle une anecdote de ma vie. » Il eut un petit rire. « Hé bien ! Allez-y ! Prenez-le temps de regarder et de vous faire une idée. Que dites-vous de ce collier ? Sa chaîne est ornée d’un onyx. Pas le Pokémon, bien sûr, haha ! Bien qu’il pourrait être amusant de faire un collier à l’image d’un Onix portant une telle pierre. »

Son regard plongea dans la ténébreuse pierre, celle-ci semblant refléter une partie de sa vie. De son enfance, plus précisément. Une période vécue à Hoenn, où ses parents étaient venus s’installés. Ils en avaient largement les moyens, après tout. Installés à Mérouville, ils désiraient le meilleur pour leur fils venant de naître. Chouchouté, éduqué, le jeune homme n’avait pour ainsi dire besoin de rien. On lui donnait, alors qu’il ne ressentait pas le besoin de prendre.

Les dits-parents étaient venus dans cette région pour son côté attractif. Une île aux climats chauds, aux multiples facettes et secrets entre ses grottes volcaniques, son désert ou encore ses mers aux tréfonds remplis de trésors. La famille en question avait le goût des belles choses, et notamment des pierres rares, un trait fidèlement transmis à leur fils. Ils n’hésitaient pas à voyager pour parvenir à leurs fins. C’est d’ailleurs au cours d’une excursion dans le Site Météore que le couple mis la main, au-delà de bout de météores, sur un Pokémon rare qu’ils voulurent offrir à Olivier : un Draby. Oh ils n’avaient pas froid aux yeux en lui offrant un tel Pokémon. Ils avaient une haute estime de lui, et débordaient de confiance en leur fils unique. Au point de lui confier nul autre que ce jeune dragon. Evidemment, ce ne fut pas une chose aisée que de maîtriser cette créature, aussi mit-il beaucoup, beaucoup de temps à se faire respecter par celui-ci. Heureusement le garçon avait droit à l’aide de ses parents et de l’école de dresseur du coin pour lui donner un bon coup de main.

Cependant, il connut le revers de la médaille du luxe et de la rareté d’un Draby. Certains camarades de l’école de dresseurs essayaient alors de le rabaisser, en s’attaquant sur ce qu’ils pouvaient. Sur le physique - il était en surpoids à cet époque par exemple – ou bien d’autres choses comme une façon de s’exprimer moins familière qu’autrui, ou encore des préférences amoureuses différentes. Ses parents, bienveillants, le rassurèrent cependant, en lui offrant une pierre obscure.


« Regarde cette pierre. C’est une agate noire. Garde-la précieusement avec toi : elle absorbera la négativité des autres et la transformera en énergie, pour toi. Tu avanceras alors bien plus loin que ceux qui sont jaloux de toi. Eux qui ne savent que chercher à prendre, ils se retrouveront malgré eux à donner. C’est amusant, n’est-ce pas ? »

Un effet placebo pour rassurer un esprit affaibli. Des mots qui lui restèrent en tête. Depuis ce jour, cet onyx ne le quitta jamais. Il su trouver la force d’affronter ces gens, aidé par son lien avec le petit dragon qui se forgeait petit à petit, renforçant aussi son caractère. Un jour vint où il finit par s’imposer avec son Pokémon, réussissant enfin à les vaincre lors d’un duel. Lui-même devint populaire en alliant cette force nouvelle à un altruisme certain : il donnait, sans chercher à recevoir en retour.

Olivier jeta un œil sur l’écran de son ordinateur. Elle affichait ce que filmait une petite caméra de sécurité discrète. On pouvait y voir dans l’entrebâillement d’une pièce connexe la silhouette d’un gros Pokémon allongé, mais à la tête relevée. De rouge et de bleu, portant à son cou un collier orné d’une petite pierre noire polie discrète à côté d’une méga-gemme, un dragon était à l’affût.

Le doigt du joaillier passa alors à un autre bijou.

« Nous proposons également des boucles d’oreilles, comme celles-ci. Elles ont été sublimées par l’éclat émeraude de ces pierres. Ce n’est pas sans rappeler un être légendaire dont la peau s’apparenterait à cette gemme. J’adorerai rencontrer une pareille créature. »

Des images défilaient dans sa tête, hypnotisé par cet éclat verdoyant.

Kalos. C’était de là que provenaient sa famille. Il y venait régulièrement en vacances, et avait une très bonne amie là-bas, du nom d’Emilie. Elle ne profitait pas d’une vie aussi luxueuse que lui, au contraire, mais chacun contribuait à briser des idées reçues sur un milieu ou un autre. Lui cherchait à donner ce qu’il pouvait à son amie, sans chercher à recevoir quelque chose de sa part en retour. Elle était rapidement devenue sa confidente, et ils gardèrent contact malgré la distance qui les séparait la plupart du temps.

Présentant un jour fièrement son Draby après avoir réussi à établir un petit lien avec lui, ils s’aventurèrent sur une route ensemble, prêts à découvrir des Pokémons sauvages et à entrainer le dragon. Des petits Pokémons parcouraient les hautes herbes, entre Psystigris et autres Flabébés. Mais ils furent rapidement surpris, lorsque le soir tombait, par des Monorpales, un genre de Pokémon auxquels ils ne s’attendaient pas à voir se balader dans ce genre d’environnement. Si son amie prit peur, lui, au contraire, fut fasciné. Aidé par son dragon il les affronta, mais failli perdre sans l’intervention d’un dresseur passant par là, qui ne demanda rien en remerciement. Une simple rencontre qui marqua son esprit encore jeune.
Pokéballs en main, il en donna une à son amie, et ensemble après l’avoir convaincu, ils capturèrent chacun une de ces épées. Ils se firent la promesse qu’ils les entraineraient jusqu’à ce qu’ils deviennent chacun un Dimoclès et qu’ils resteraient ainsi. Les doubles épées symboliseraient alors une amitié indéfectible au cours du temps, comme si le Monorpale de l’autre resterait auprès d’eux à jamais. Pour les rendre plus uniques encore, Olivier eut une idée : il piqua deux pierres similaires à ses parents dans leur collection, des émeraudes, et il en offrit une à Emilie. Il avait pris, pour donner, sans retour. Et chacun offrit leur pierre à leur Pokémon qui les installa fièrement sur leur pommeau. Ses parents le remarquèrent, mais ne le punit pas. C’était pour eux leur façon de le féliciter d’avoir lui-même capturé un Pokémon pour la première fois.


Un petit gloussement. Son regard balayait ce qu’il y avait derrière son client, à savoir l’entrée du magasin. Au-dessus semblait être exposé une double-lame. Ou bien, un escrimeur à deux lames. Un petit éclat vert pouvait se distinguer sur un pommeau, en regardant bien.

« Excusez-moi, je me perds dans mes pensées. Je crois que je ne m’habituerai jamais à l’idée d’avoir la chance de manipuler de tels trésors. Mais je vous en prie, prenez ce temps pour tout regarder et faire votre choix ! Tenez, vous avez sûrement remarqué cette épingle ? Elle est ornée d’une améthyste. Cela donne une étrange combinaison avec cette couleur cuivré, mais en regardant bien, cela lui offre un charme certain. Elle est célèbre dans des domaines plus spirituels telle que la lithothérapie. Ca vous intéresse peut-être ? »

Bien que faisant la conversation, de nouvelles visions traversaient son esprit.

Grandissant encore, la vision du monde d’Olivier devenait de plus en plus consciente, de plus en plus mature. Des réflexions se posaient, notamment en réalisant mieux les différences de milieu entre Emilie et lui. Qu’est-ce qu’était la richesse, le luxe finalement ? Pouvait-il prétendre à donner sans recevoir ? Avait-il le droit de se pavaner face à ceux qui se démenaient pour lutter et vivre de façon décente ? Tout ce luxe, n’était-il pas obtenu en exploitant les richesses et les ressources d’une planète meurtrie ?

Des questionnements légitimes, mais qui étaient également influencés par la vision d’un homme à travers divers spots. Des spots issus de Kalos, qu’il visionnait grâce à un Holokit fraîchement acquis. L’homme à la crinière de feu portait un discours qui semblait embraser son âme. Cet homme, Lysandre, avant même d’être connu en tant que leader d’un groupe criminel, faisait passer subtilement son message.

Olivier quitta le domicile de ses parents pour s’installer à Kalos, dans l’optique  de devenir ce qu’il est aujourd’hui : un joaillier de luxe. Avec lui, il avait amené un nouveau compagnon, souvenir d’Hoenn, un Rosélia. Au-delà de ça, l’art de vivre là-bas, en plus de l’origine de son sang, était quelque chose qu’il adorait, malgré ses questionnements. Le goût de la beauté, de l’image, prendre un café le temps d’un combat, parcourir des routes à l’aspect des quatre saisons… Entre ça, ses doutes, et le milieu d’où il était issu, il fut rapidement approché par la Team Flare. Et elle était exactement ce qui correspondait à ce qu’il devenait. Le goût de la beauté, et de préserver celle de la planète. De la sauver de ceux qui prennent sans donner. De ceux qui la salissent.
Il ne la rejoint pas de suite. Comprenant qu’il s’agissait à ce moment encore d’une organisation secrète aux actions illégales, il voulait d’abord prendre le temps de réfléchir.

Ce qui finit par le faire définitivement rentrer dans cette team, c’était de voir Emilie galérer, se faire exploiter par des supérieurs comme dénués d’empathie. Il voulait la sauver de cela. Et pourtant, elle continuait de refuser humblement les soutiens financiers qu’il lui proposait. Elle voulait se construire de ses propres mains, et ce qu’elle faisait, disait-elle, était un chemin à prendre pour devenir ce qu’elle désirait.

Une fois intégré à la Flare, il finit par proposer à son amie de le rejoindre. Il promettait un monde meilleur, la possibilité de se débarrasser de la crasse qui souillait son avancée, et qu’elle pourrait devenir ce qu’elle voulait. Et il eut une seule réponse à tout cela.

Elle avait détesté la Flare.

Ce fut un moment de déchirement entre les deux. Le jour où ils coupèrent les ponts. Ou leur amitié cessa. Pourtant, chacun d’eux essayait de temps à autre de le ramener à soi, à leur vision respective du monde. Un affrontement froid entre deux personnes qui voulaient continuer d’êtres comme les deux doigts de la main, en vain. Olivier se résigna. Peut-être que, finalement, elle ne valait pas mieux que le reste. Et qu’elle aussi se satisfaisait d’une société qui cherchait surtout à prendre sans donner. Ca avait été très difficile pour lui. Il ne l’accepta jamais. Et il se renferma sur sa personne, perdant le goût de vivre, se mettant à bosser d’arrache-pied pour la Flare tout comme il continua ses efforts pour être joaillier de luxe. Son Draby devint un Drackhaus, renfermé dans sa coquille tout comme lui. Le Monorpale devint quant à lui le Dimoclès, ironiquement. Et le Rosélia fut le premier à atteindre sa forme la plus évoluée grâce à une pierre éclat fournie par l’organisation. Devenu un Roserade, il était l’allégorie parfaite de la team Flare. La rose avec ses épines, la beauté mortelle, le poison qui prenait, la fleur qui donnait. Un Pokémon reflétant, à ses yeux, l’Arme Suprême. Pour amplifier sa majesté, il lui attacha une améthyste sur son torse. Une couleur noble qui rappelait pourtant son poison.


Un soupir que son sourire ne su masquer. Puis il se détendit, grâce à un doux parfum qui flottait, et donnait une ambiance relaxante dans la salle. Au milieu d’un petit bosquet, installé au niveau d’un petit coin où l’on pouvait s’asseoir autour d’une table, une pointe violacée pouvait se distinguer. Olivier tenait à ce que sa boutique puisse être aussi un petit espace convivial où l’on pouvait prendre le temps de discuter avec lui, ou de patienter le temps de finir avec un client. Il aimait allier la détente au raffiné.

« Oh, et vous avez remarqué ce bracelet ? En argent, la couleur est idéale pour faire ressortir ce béryl doré. Avez-vous vu son éclat ? Regardez-bien, sous différents angles, avec la lumière ! »

Le temps de se repartir quelques temps en arrière.

La team Flare avait été vaincue. Et lui avait perdu son amie de toujours. En plus d’être loin de sa famille. Il avait beau tout avoir matériellement, il se sentait vide. Un idéal brisé, des convictions tombées à l’eau, une figure charismatique disparue. Un second déchirement où il se dit que, finalement, puisque les gens se satisfaisaient de l’imperfection de ce monde, il n’aurait aucun scrupule à vivre égoïstement, et de profiter de tout son savoir-faire, de ses compétences acquises dans l’organisation, aussi mauvaises étaient-elles.

Peut-être était-ce à cause de cela que ses Pokémons furent influencés. Des Pokémons plutôt violents, très centrés autour de lui. Il se faisait discret, et se rabaissait à des activités illégales, mais qui payaient bien. Longeant les côtes, il mit la main sur un Qwilpik, attiré par l’air agressif du Pokémon correspondant à son humeur, à son état du moment.

Pourtant, le Pokémon fut beaucoup plus sympathique que prévu. Il restait dangereux, agressif, mais il appréciait Olivier. Energique, sensible aux sons mélodieux, quitte à agir en rythme lorsqu’il le désirait. Ce côté guilleret réchauffa un peu le cœur meurtri de son dresseur, lui redonnant petit à petit un certain goût pour la vie. Pour le remercier, il lui attacha un béryl doré volé. Sa couleur était aussi vive que lui, et donnait le sourire.


A l’arrière boutique était disposé un grand aquarium. Le poisson aimait s’y prélasser le temps que son dresseur travaille. Mais il aimait garder un œil sur la boutique quand il le pouvait. L’éclat jaune pouvait attirer l’attention, cependant. Comme là, la porte étant ouverte.

« Ca donne de l’énergie, oui. Mais si vous préférez quelque chose de plus tranquille, je vous conseille plutôt une pierre comme un saphir. Cette parure en est un bon exemple. »

La Flare avait voulu sacrifier les Pokémons, il en était conscient. Mais puisqu’elle n’était plus, il décida d’encore plus travailler le lien partagé avec les siens, surtout suite à ce que son Qwilpik lui faisait ressentir. Bien qu’il restait toujours en colère contre le monde et avec un tempérament mauvais, il était beaucoup plus ouvert aux petites joies de la vie. Cherchant à se reprendre définitivement en main, il prit une année sabbatique dans ses travaux et fit un voyage à travers toute la région. Il continua d’exercer ses talents de dresseur, chercha des trésors cachés, multiplia des contacts, développant son réseau, et découvrit de nouvelles choses…

Notamment dans les champs vermeils au nord de Kalos. Il y avait des chants qui résonnaient lorsque la nuit tombait. L’un d’eux fut particulièrement poignant. Il faisait ressortir ce qu’il y avait de mauvais chez lui, ainsi que ses déceptions, ses traumas, ses échecs. Quelque chose de purement cruel. Curieux cependant d’en découvrir la source, il se laissa porter par la mélodie mortuaire, jusqu’à en découvrir une Banshitrouye qui prenait un malin plaisir à s’en prendre à lui. Le spectre avait décidé d’en faire sa proie. Une proie qui aurait été facile si son Drackhaus n’était pas intervenu pour combattre fermement cet adversaire. La Banshitrouye était coriace, faisant parti des tailles maximales de son espèce. Le dragon avait été mis à mal, mais par une volonté de sauver son dresseur, témoignant alors d’un lien solide qui s’était forgé au fil du temps, sa coquille tomba alors que son corps s’élargissait, au point de dévoiler deux majestueuses ailes. Face à ce spectre maléfique, un Drattak était né, et utilisant la puissance nouvellement acquise des cieux, il mit férocement KO la citrouille maudite.

Olivier était fasciné. Autant par le Drattak que la Banshitrouye et ses chants lugubres. Il décida de se l’approprier, et finit alors son voyage avec. D’un côté, il reprit définitivement goût à la vie, voyageant à dos de dragon dans les cieux, se sentant plus libre que jamais. De l’autre, il passait ses nerfs sur autrui grâce aux chants tortueux du terrible spectre. Le Pokémon qui avait failli le tuer devint une curieuse amie, et il lui offrit un saphir sur une parure. Une telle diva se devait d’être bien apprêtée, qu’il disait.


Un chant s’éleva légèrement. Il était comme chuchoté. Quelqu’un observait dans l’ombre. Et quand on regardait bien, on distinguait une lueur bleutée.

« Et enfin, pour vous combler, il y a ce diadème. Oui, oui ! Un diadème ! C’est actuellement mon seul… Il est serti d’un magnifique rubis. Voyez par vous-même. »

Un rubis qui symbolisait à ses yeux le temps d’un départ. Le temps de partir de Kalos, où il avait fait assez de choses. Le temps de prendre un envol vers une région nouvelle. Lyndis. Il ne partit pas sans s’offrir un dernier souvenir de sa région de cœur : un Gamblast, qui compléta son groupe. Il s’offrit une croisière luxueuse pour voyager jusque dans cette région.

Elle n’était pas choisie par hasard. L’émergence d’un groupe qui donnait à autrui pour que chacun puisse vivre décemment, et qui voulait réfuter l’autorité de la ligue. Comment ne pas voir certaines idées communes avec l’organisation qu’il avait autrefois rejoins ? Il s’installa rapidement à Prismopolis et intégra la team Prisme. Aidé par des collaborateurs grâce à son réseau qui s’était développé à Kalos, notamment via la Flare, il y ouvrit son commerce, une joaillerie de luxe, à côté d’un café. Collègues et membres de ce café font parti pour la plupart de la team Prisme, cherchant à faire de son coin un repère pour développer son réseau dans l’organisation. Sa première vente ici fut une bague ornée d’un rubis. Puis, il eut un certain succès en faisant parvenir dans sa boutique pierres évolutives, mais surtout des méga-gemmes grâce à des collaborateurs.


Le Pokémon à la pince géante trempait dans l’aquarium de l’arrière-boutique, avec le Qwilpik. Un éclat rouge se faisait plus discret juste derrière sa pince, contrairement à la coquetterie du poisson de poison.

Olivier referma son coffret, avant de le ranger dans un tiroir.

« Ca fait rêver, n’est-ce pas ? Bien, maintenant que vous avez pu caresser tout cela de votre regard… » Il claqua des doigts. Le chant s’éleva de plus en plus. « Je crois que votre repérage pour le cambriolage que vous prépariez vous a permis de constater que vous n’avez que peu de chances d’aboutir à un résultat. » Un grand sourire. L’expérience parlait. « Je vous raccompagne, et vous souhaite une bonne journée. »

D’un pas tranquille, il guida l’homme qui se tenait devant lui vers la sortie. Et à peine il mit les pieds dehors que deux lames tombèrent, comme un dernier rappel.

Le Dimoclès, portant encore et toujours son émeraude.
Re: Olivier - Joyau Prismatique
Mer 18 Mai - 23:50
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