Nom / Prénom: Chester Mistrel
Age: 38 ans
Sexe: ♂
Rang: Vie #7
Groupe Désiré: Team Prisme (enfin presque)
Description physique et mentale: Chester est … visiblement fatigué. Une vie pleine de rebondissements et de profond changements a laissé des traces sur son visage sous la forme de cernes qui ne semblent jamais avoir la moindre chance de se résorber ainsi qu'une méfiance innée envers quiconque il ne connaît pas, une méfiance qui se maintient dans la très grande majorité des cas quoi qu'il arrive. Malgré tout, il tentera de se montrer poli et agréable envers tout le monde, du moment que sa patience n'est pas mise à rude épreuve à dessein.
Physiquement, il reste un homme d'âge mur assez musclé, qui n'hésite pas à élargir artificiellement sa silhouette à l'éaide de vêtements un peu trop grands ajustés de façon unique autour de ses épaules. Il entretien un air légèrement négligé : cravate de travers, barbe de la veille, cigarette au coin des lèvres, cheveux noirs (il semble faire partie de ces chanceux qui n'ont pas encore de cheveux blancs à son âge) en bataille … l'observateur adroit, cependant, ne manquera son regard gris pâle perçant qui trahit une prudence et une analyse de la situation quasi constante.
Chester est également un homme tiraillé entre plusieurs idéaux. Il déteste la misère pour ne l'avoir que trop bien connue, il méprise les malfrats pour savoir à quel point ils détruisent des vies plutôt que d'améliorer la leur, et dans l'idéal (et la plupart du temps), il se concentrera sur sa vie, et toute méthode qu'il peut utiliser pour l'améliorer sans faire de tort autour de lui. Cependant, le souvenir d'une personne chère à son cœur qu'il a perdu il y a de cela des années le pousse à avoir des pulsions de bon samaritain, tournant sa quasi-paranoïa en volonté de fer d'aller au bout des choses quand il entraperçoit quelque chose de louche.
C'est cet état d'esprit qui lui a permis de réussir ses études et d'obtenir son poste dans le monde scientifique, mais malgré tout ses efforts sa vie professionnelle passe souvent au second plan quand il se sent « en mission ». Ses trois pokémons sont des échos de ses vies passées auxquels il s'est profondément attaché, même si seul l'un d'eux l'aide réellement dans son travail.
Histoire:
First life (Kuroki) : streetrat
Yuyami Kuroki est né … pratiquement dans la rue. Dire que ses parents vivaient dans la misère serait en quelque sorte une façon d'insulter la misère elle-même. Le simple fait que sa mère aie pu accoucher et qu'ils aient pu subvenir à ses besoins pendant quelques années était déjà une forme de miracle. Non pas qu'il se soit montré reconnaissant ceci dit.
Kuroki a toujours haït. Il a commencé par haïr sa vie où trouver un abri était déjà signe d'une particulièrement bonne journée. Il a ensuite haït ses parents pour accepter de vivre ainsi, puis pour prétendre devant lui qu'ils trouvaient cela normal, alors qu'il les entendait se disputer et pleurer tous les soirs, en chuchotant comme s'il y avait des murs pour l'empêcher de les entendre. Il a haït la société, ces gens qui se moquaient d'eux ou les laissait se débattre dans la fange sans lever le petit doigt. Alors quand il a entrevu la possibilité de quitter tout cela, il n'a pas hésité une seule seconde.
Second life (Kuroki) : gangster
Kuroki est donc entré dans la team Rocket. Grâce à cela, il a pu obtenir un pokémon. Même si ce n'était « que » un Nosferapti, c'était plus qu'il n'avait jamais pu espérer avoir. Et à cela s'est ajouté un entraînement pour le rendre plus efficace dans son nouveau « travail ». Cependant, cela n'était pas suffisant pour lui. Il ne haïssait plus sa vie, ayant troqué l'indifférence et le mépris des autres contre leur peur, mais il n'aimait pas la façon dont la team s'imposait dans la vie des gens. Dont elle leur prenait tout : il haïssait sa vie d'avant certes, mais son but n'avait jamais été de la faire connaître à d'autres. La vie des autres, au plus loin il s'en tenait, au mieux il se portait. Tout ce qui l'intéressait c'était d'améliorer sa propre vie : se mêler à celle des autres un nid à emmerdes qui n'attendaient que de lui péter à la gueule.
Third life (Kuroki) : snitch
C'est grâce à cette sensation d'insatisfaction que Senroki Brad, un policier, parvint à le faire changer de camp. Bien qu'en tant que simple grunt il n'aie accès qu'à des informations limitées, il laissa à Brad le soin de contrebalancer sa mauvaise conscience, devenant une balance aussi discrète que possible. Non pas qu'il aie fait une grosse différence : la team elle-même avait encore de belles années devant elle avant que le gamin qui la ferait tomber n'apparaisse sur le devant de la scène. Cependant, le peu de bâton qu'ils mettaient dans les roues de la team, lui, son Nosferalto et sa liaison, finit par se remarquer. Après une soirée où lui et Brad manquèrent de mourir trois fois de suite, le duo partit avec son pokémon sous le bras, non sans avoir activé un programme de dissimulation d'identité préalablement arrangé.
Fourth life : student
Kuroki et Brad son donc officiellement « morts » ce soir-là. Depuis, Jhon Nalcik, étudiant en université à Hoenn, vivait avec son colocataire d'un petit appartement doté de deux chambres, dont l'une avait finalement été réaménagée en bureau. Heureusement les Nosferalto ne sont pas des pokémons spécifiquement rares, et contrairement à beaucoup de policiers, son compagnon n'avait pas un pokémon canin mais un Mimitoss. Ce fut la première fois de sa vie que Jhon pouvait vivre une « vraie » vie, et au quotidien cela ne faisait qu'amusait son compagnon. Les années d'études du jeune homme furent sans doute les plus heureuses et satisfaisantes de sa vie. Il finit même diplômé en chimie, et commença à chercher un travail quand le passé rattrapa la personne avec qui il partageait son appartement.
Henry Mistrel était le nom de la nouvelle identité de Brad, et bien que leur vie sur le campus soit confortable et agréable, il avait du mal à s'y adapter. Jhon le voyait bien, et il en allait de même avec son Nostenfer, malheureusement il ne pouvait pas vraiment y faire quoique ce soit. Henry voulait aider les autres, il était ce genre d'âme noble et éprise de justice qui ne pouvait pas se contenter de vivre sa vie sans vouloir améliorer celle des autres. Jhon finit par le surprendre, un soir, en train de mener une enquête clandestine : inquiet, il décida de le suivre.
Henry avait découvert un complexe dédié à la reproduction intensive de pokémons : le but était de fournir des pokémons au potentiel immense aux dresseurs contre des sommes d'argent déraisonnables. Outre la taille de l'organisation nécessaire pour maintenir de telles installations dans le clandestin, il allait sans dire que tout le monde y était équipé avec de puissants pokémons. Evidemment, les choses allaient finir par déraper sir henry continuait de s'occuper seul de ce genre de choses : alors Jhon décida à contrecœur de lui couper l'herbe sous le pied. Après avoir discrètement rassemblées quelques preuves à l'insu de son compagnon, il se rendit au poste de police le plus proche quelques jours plus tard.
Peut-être avait-il perdu de sa vigilance en se complaisant dans une vie normale ? Jhon ne vit pas l'éclat particulier dans les yeux de l'officier qui reçut sa déposition. Quelques jours plus tard, Henry partit une nouvelle fois, sans Mimitoss … mais il ne revint pas à l'aube. Ni de toute la journée. Tout espoir qu'il ai échappés aux personnes qu'il surveillait et aie dû se cacher pour quelques temps s'effondra quand leur appartement fut visité lorsque la nuit tomba. Après s'être occupé de l'intrus avec Nostenfer, Jhon retrouva de vieux réflexes, et bien trop facilement à son goût. Le membre de l'organisation se mit à parler, et ce que Jhon apprit le poussa à ne laisser qu'une corps sanglant dans l'appartement et partir en croisade personnelle.
Fifth life : vigilante
L'officier en charge de l'affaire était dans la poche de l'organisation. Les forces de l'ordre ne pourrait rien faire. L'organisation elle-même, cependant, se reposait plus sur son argent que sur le nombre ou la qualité de ses membres, pensant que des pokémons à haut potentiels suffisaient à faire le travail. Il leur prouva que non. Il vengea Henry, prenant une vie après l'autre pendant plusieurs semaines, se cachant en vivant dans la nature. Au final, il était de nouveau devenu un criminel, mais le complexe avait été stoppé. Il se retrouvait finalement avec trois pokémons : son Nostenfer, le Mimitoss laissé derrière lui par Brad/Henry, ainsi qu'un Zigzaton à la fourrure inhabituelle qui avait prit l'initiative de l'aider lors de ses raids et qu'il n'arrivait pas à empêcher de le suivre.
Sixth life : chemist
Il devait partir. Grâce à une partie de l'argent des criminels il put partir pour Unys, où il prit contact avec quelques réseaux pour pouvoir faire valoir son diplôme de chimiste tout en s'achetant une nouvelle identité : Chester Mistrel. Il avait insisté pour le nom de famille, un dernier hommage à celui qui l'avait supporté et s'était tenu à ses côtés pendant si longtemps. Après plusieurs années, ceci dit, les réseaux qui lui avaient permis de s'installer commencèrent à le contacter pour lui demander de leur rendre quelques services. Il s'agissait toujours d'aider des réfugiés, aussi n'y vit-il aucun inconvénient. Et puis un jour les informations commencèrent à parler de la team Prisme, de Lyndis … pour culminer avec ce débat qui allait marquer l'histoire.
Seventh life : undercover ?
Chester n'aimait pas du tout la situation. Sirius était bien trop charismatique, trop « propre » en, surface également. Il ne pouvait s'empêcher de partager la suspicion de la ligue, mais il ne pouvait non plus fermer les yeux sur le bien que faisait la team Prism. Mais pour avoir vécu à Unys pendant les exactions de la team Plasma, il savait bien que des criminels pouvaient facilement porter le masque d'anges. Alors que les histoires se multipliaient et prenaient de plus en plus d'ampleur, bientôt Chester ne pus vraiment se le cacher : si Sirius cachait effectivement quelque chose, il devait savoir quoi.
Une semaine plus tard, Chester ne pouvait s'empêcher de consulter son passeport avec un sourire amer. N'était-il pas en train de répéter les erreurs de Brad ? Il allait tenter de rejoindre la team Prism pour y enquêter depuis l'intérieur, tout en assumant son identité de chimiste pour continuer d'améliorer les conditions de vie à Lyndis tout du long. Selon ce que je découvrirai, peut-être que je m'investirai à fond dans la team, qui sait ? Mais plus je pense à ce regard qui laissait deviner un sourire charmeur même sous un masque complet, je ne pouvait m'empêcher de sentir une filet de sueur froide couler le long de mon dos.
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